Sortie du Guide des Jardins de Cocagne
Publié aux Editions Alternatives (Gallimard), le Guide des Jardins de Cocagne présente, à l’aide de fiches détaillées, les 100 Jardins qui émaillent aujourd’hui le territoire français.
Plus de 17 000 familles, en France, sont adhérentes d’un Jardin de Cocagne. Chaque semaine, elles viennent dans leur Jardin (ou dans un point de dépôt) recevoir leur panier de légumes bio. En fait, ces familles achètent bien plus que des légumes : un Jardin de Cocagne n’est pas une simple exploitation maraîchère certifiée AB (agriculture biologique), c’est aussi un chantier d’insertion qui emploie des personnes en rupture avec le monde du travail, des femmes et des hommes en difficulté qui retrouvent ainsi un emploi et peuvent (re)construire un projet personnel et professionnel.
Comment est né le réseau des Jardins de Cocagne ? Comment fonctionnent ces associations dont la gestion, modèle de développement durable, permet à la fois à des hommes et des femmes fragilisés de retrouver une place dans la société, et à d’autres de se nourrir de façon plus saine ?
Aujourd’hui, les 100 Jardins de Cocagne, présents dans tout le pays, emploient plus de 3500 salariés dont 3000 « jardiniers » en contrat d’insertion par an. Ils reçoivent l’appui de plus de 1000 bénévoles.
Ce Guide des Jardins de Cocagne est un ouvrage collectif réalisé par le Réseau Cocagne et l’ensemble des Jardins de Cocagne.
196 pages – 15*22,3 cm
Prix : 20 euros
Ah ! La bonne assiette!
L’association La bonne assiette propose depuis 1994 des ateliers cuisine pour apprendre à cuisiner autrement : un peu plus de protéines végétales et un peu moins de protéines animales, sans pour autant devenir végétarien.
De nouvelles conférences sont proposées avec Hubert Jouan autour du thème « Cuisinez votre santé : saveurs, plaisirs, petits budgets » (chaque conférence se termine par une petite dégustation) :
– Jeudi 19 novembre à 20h15, Bruz : salle de la JA, Zone industrielle, entre Gefco et le lycée Anita Conti (3 euros)
– Mardi 24 novembre à 20h15, La Mézière : Restaurant scolaire, Place de l’église (gratuit)
La bonne assiette, c’est aussi des projections-débats.
La prochaine sera autour du film « Un autre jardinage », le mercredi 25 novembre à 19h à Montauban-de-Bretagne (au centre Victor Hugo), en présence du réalisateur.
Plus d’infos sur le film : Agrovidéo
Retrouvez le programme complet de La Bonne assiette sur son site internet : La Bonne assiette
Suspension du marché du jeudi soir
Le marché du jeudi soir aux Jardins était de moins en moins fréquenté. Aussi, pour ne pas mobiliser inutilement les jardiniers, nous avons décidé de suspendre ce rendez-vous.
Mais les Jardins restent bien évidemment un point de dépôt des paniers!
Merci aux quelques habitués de leur compréhension…
De nouvelles serres aux Jardins
Courant mai ont été installées au Breil de nouvelles serres !Des tunnels de 50 m de long, près de 10 m de large, 4 m de hauteur, dotés d’ouvertures latérales et frontales, pour une bonne aération, soit pratiquement 1000 m² de vraies serres où l’équipe des Jardins va pouvoir mettre les aubergines et les poivrons qu’elle avait dû repiquer dans des grands pots pour les faire patienter en attendant d’être mis en place…
À noter : le montage d’une serre n’a rien à envier à celui d’un meuble bon marché en pièces détachées avec mode d’emploi traduit du japonais par un robot bulgare, ou le contraire. Pour éviter d’endommager les bâches (d’un seul morceau chacune !) les Jardins ont fait appel au fournisseur qui a dépêché sur place deux techniciens… lesquels sont restés babas devant les plans fournis avec le matériel et ont félicité les jardiniers pour avoir avancé si loin dans le montage malgré des indications aussi… mais restons polis.
Quelques photos du montage sont visibles ici.
Conférence sur les légumes : miam !
[t »>Compte-rendu de la conférence sur les légumes du 19 mai 2009[/t »>Organisation : Association l’EPI
Intervenant : Hubert JOUAN, la Bonne Assiette
Mieux vaut consommer des légumes à la croissance lente, denses, de saison et qui se conservent longtemps : tels sont quelques-uns des conseils d’Hubert Jouan.
Une douzaine de personnes ont participé, mardi 19 mai, à la conférence sur les légumes qui se tenait à la Maison Verte, à Rennes.
Impacts de notre consommation de légumes sur notre santé mais aussi celle de notre planète…
[t »>Crus ou cuits ? congelés ou stérilisés ? denses ou aériens ? verts ou oranges ?
Les questions ont fusé lors de la soirée ![/t »>
Parmi les choses essentielles, à retenir :
– Alors que nos sols s’épuisent et que l’élevage est consommateur d’espace, notre nourriture, au nord de la planète est composée pour 2/3 de produits d’origine animale et pour un tiers de productions d’origine végétale ! Une nourriture davantage basée sur les protéines végétales permettrait de diminuer notre empreinte écologique mais également d’absorber moins de toxines et de réduire notre taux d’acidité, facteur de développement de certaines maladies modernes (eczéma…).
– Les légumes nous procurent vitamines, minéraux, fibres et agents protecteurs (anti-cancer) et plus on les consomme rapidement après récolte, moins ils perdent leur propriétés. Pour exemple, après deux jours de conservation, une salade verte a perdu 35 % de sa vitamine C. La stérilisation ne conserve que 34 % de la vitamine C d’un haricot vert, tandis que la congélation permet d’en garder 73 % ! Mais avant de congeler, il convient de blanchir les légumes (une minute dans l’eau bouillante).
– Manger les légumes crus évite les pertes de vitamines mais cuire les légumes réchauffe le corps, ramollit les fibres, facilite donc l’assimilation et libère certaines vitamines !! vapeur ? à l’eau ? à l’étouffée ? il convient d’alterner les modes de cuisson ! et concernant les légumes cuits à l’eau, sachez qu’ils ne conservent mal. Il ne faut pas hésiter à se resservir de l’eau de cuisson car on retrouve certain nombre de vitamines dans l’eau de cuisson. Il convient en tous cas d’éviter les cuissons à basse température (au moins 60° C et mois).
– Quant aux fruits… ils sont digérés non pas dans l’estomac mais dans l’intestin !!! voilà pourquoi il est plus « confortable » de ne pas les déguster en fin de repas, cela évite d’ouvrir trop rapidement l’intestin à l’ensemble du repas… et donc les ballonnements !
– Allez, petite interro surprise : Quelle est la différence entre un haricot vert et un haricot sec ? Le haricot sec contient la VIE ! car il n’a pas germé. Il contient donc davantage de protéines, de fer, de magnésium, de vitalité ! et comme toutes les légumineuses se conserve bien mieux…
Bravo, vous avez gagné un repas végétal et bio… délicieux !
En bref : carottes, panais, potimarrons, céleri, navets ont la cote ! (de blette…)
Une expérience à renouveler !
Toute la collec du P’tit Bio en ligne !
Les rébus du P’tit Bio amusent vos enfants et vous aimeriez leur imprimer la collection complète, histoire de les occuper en voiture lors du prochain départ en vacances ? Vous vous rappelez avoir lu dans Le P’tit Bio une recette sympa à base de betteraves, oui mais dans quel numéro ?Plus d’inquiétude ! Le site web d’EPI vous apporte la solution sur un plateau ! Rendez-vous sur la page du P’tit Bio. Arrivé là, c’est simple, vous n’avez qu’à utiliser l’encadré « Thèmes et ingrédients » et à télécharger les numéros qui vous intéressent.
Des exemples ? Un clic sur le mot « Rébus » affichera tous les numéros du P’tit Bio contenant un rébus. Un clic sur le mot « betterave » vous donnera toutes les éditions contenant au moins une recette à base de betteraves. Si vous cherchez nos articles sur l’insertion à EPI, cliquez sur « Insertion« . Et ainsi de suite…
Bonnes recherches et bonne lecture.